lundi 16 août 2010

Djuablin Fm : c'est le nouveau départ

La radio d'Agnibilékrou '' Djuablin Fm " a lancé, il y a quelques mois, sa nouvelle grille des programmes. D'après Hyacinthe Touboui, le Directeur des programmes, la nouvelle programmation répond à deux (2) besoins majeurs. D'une part, " passer à une vitesse supérieure ", vu que les animateurs de cette radio, recrutés pour la plupart sur place - sans contact initial avec le micro ni connaissance de la radio -, connaissent désormais ( après plus de 2 ans de pratique ) quelques rouages de la radio. D'autre part, explique toujours le responsable des programmes : '' La population a demandé le journal de Radio Côte d'ivoire ( La chaîne nationale ) ; nous avons accédé à cette requête ". Hyacinthe Touboui précise également qu'en plus des émissions musicales, il y a maintenant un journal local et un magazine de reportages sur diverses thématiques ; il est dénommé '' Clin d'oeil ". Les programmes de Djuablin Fm ont démarré en 2007 ; ils sont écoutés sur les 104.6 Fm.

jeudi 12 août 2010

Les programmes des radios de la RTI de plus en plus méconnus

Les émissions de Fréquence 2 et de Radio Côte d’Ivoire, les deux stations radio de la RTI ( Radiodiffusion Télévision Ivoirienne ) sont assez méconnues des auditeurs, du reste les intitulés, les jours de diffusion et les noms des animateurs ou présentateurs. La preuve : il n’y a eu aucun gagnant, sur la dizaine de particicpants, au jeu de la matinale de ce jeudi 12 août ( sur l’ensemble du réseau – les deux chaînes symchronisent les matins jusqu’à 8h - ). Le jeu en question était consacré aujourd’hui aux programmes de la ‘‘ FM leader ’’ et de la chaîne nationale de Radio Côte d’Ivoire. Les questions avaient trait, entre autres, aux magazines, rubriques de certaines productions, animateurs et bien d’autres.

Depuis l’avènement d’autres types de radios dans le paysage radiophonique du pays ( les radios privées non commerciales – anciennement connues sous le vocable de radios de proximité - , les radios confessionnelles, les chaînes commerciales et Oncuci Fm, porte-voix de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire ), les deux radios publiques ont perdu le monopole de l’écoute. Le manque d’entretien des installations techniques, dans certaines régions et les nombreux cas de pillages ou de destructions dans celles sous contrôle de la rébellion sont venus empirer les difficultés d'émission et de réception. L’envol de nombre de jeunes animateurs talentueux pour d’autres cieux qualifiés de plus ‘‘ réluisants ’’ et le départ à la retraite des ‘‘ dynosaures ’’ du micro sont également pour quelque chose, car ces derniers attiraient, de par la grande qualité de leurs productions, de nombreux auditeurs et admirateurs.

jeudi 5 août 2010

Commission paritaire - Un bilan positif … sans grand moyen

Par L'intelligent d'Abidjan, le mercredi 4 août 2010


La CIPJ (Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de Professionnel de la communication) a animé, le mardi 03 août 2010, une conférence de presse à son siège au 17ème étage de la Tour C au Plateau. Au menu des débats : bilan de fin de mandat d’exercice.

Selon la présidente de la CIJP, Laurence Sautier, ladite commission a réalisé des exploits en dépit des maigres moyens qui lui sont alloués. « Notre budget est ridicule eu égard aux missions qui nous ont été assignée. C’est certainement la raison pour laquelle certaines structures ont vite fait de nous mettre sous tutelle. Nous espérons que le prochain bureau aura sa totale indépendance. Pour l’exercice 2010, sur 40 millions attendus comme budget de fonctionnement seulement 14 millions de francs CFA ont été octroyés par le ministère de la Communication », a-t-elle déploré. Avant de se féliciter des acquis obtenus par les commissaires, à savoir : la reconnaissance de la carte par des institutions nationales et internationales comme l’ambassade de France et toutes celles de l’Union Européenne avec des conditions d’obtention du visa, la matérialisation de critères d’admission au Cnp et au Cnca, et la réduction allant jusqu’à 20% dans les grandes surfaces de la place. La commission paritaire a aussi relevé le manque d’engouement constaté du côté des professionnels des média évoluant dans les secteurs de l’Audiovisuel et des radios de proximité. Par ailleurs, elle a reconnu que son talon d’Achille restait le manque de communication, d’où son impossibilité à accomplir les missions d’information et de sensibilisation. S’agissant de la problématique des titulaires des Bts (Brevet de technicien supérieur), la commission a indiqué qu’elle était face à un véritable dilemme. Devrait-elle au nom de toute la corporation boycotter l’application de la convention collective ? Que nenni ! Dans la mesure où en ce temps-là ne ce serait-ce que 14 demandeurs étaient frappés par ladite convention. « La qualité de ce travail dépend également de l’aménagement du cadre juridique qui devra accorder l’autonomie juridique et financière à la commission paritaire », a conclu la présidente du CIJP, Laurence Sautier
KDM

mercredi 4 août 2010

DJUABLIN FM A LANCE SA NOUVELLE GRILLE DES PROGRAMMES



MARQUEE - Exemple simple



Djuablin Fm 104.6 a lancé sa nouvelle grille des programmes


Côte d`Ivoire : Prison ferme pour un journaliste reconnu coupable de diffamation et d`extorsion de fonds

Reporters sans Frontières, le mercredi 4 août 2010 (www.abidjan.net)


Reporters sans frontières condamne le verdict prononcé le 26 juillet 2010 par le tribunal correctionnel d'Abidjan à l'encontre de Traoré Médandjé, journaliste au quotidien L'intelligent d'Abidjan. Celui-ci était poursuivi pour diffamation et extorsion de fonds suite à la publication d'une enquête intitulée "Les cliniques boutiques illégales de Vavoua".

Dans cette enquête, Traoré Médjandé, dénonçait la multiplication des officines privées de santé illégales dans la région de Vavoua et l'implication du directeur départemental de la santé, le docteur André Tia, qui se serait enrichi en organisant des formations médicales privées sans autorisation de son ministère de tutelle.

L'article, paru le 4 septembre 2009, a entraîné une réaction du ministère de la Santé ivoirien qui a confirmé les propos du journaliste. Le docteur Tia a été limogé puis radié de la fonction publique pour "activités contraires à l'éthique de sa profession".

Quelques mois plus tard, celui-ci a porté plainte contre Traoré Medjandé pour diffamation et extorsion de fonds.

Le 26 juillet dernier, le tribunal correctionel a suivi les réquisitions du procureur et a condamné le journaliste à douze mois de prison ferme et au paiement d'une amende de 5 millions de francs CFA (soit environ 7620 euros).

Sur l'infraction de diffamation, le ministère public reproche au journaliste d'avoir publié une interview de Daha Didier, secrétaire général du Syndicat des préparateurs et gestionnaires en pharmacie, et dont certains propos porteraient atteinte à l'honorabilité du docteur Tia.

Sur l'infraction d'extorsion de fonds, le parquet estime que le journaliste s'est entretenu trois fois avec le docteur Tia dans des lieux différents, ce qui s'apparente à une manoeuvre de chantage.

" Cette condamnation est complètement absurde. Pourquoi le journaliste doit-il payer si cher pour un article dont les faits dénoncés sont officiellement reconnus par les autorités du pays? L'infraction d'extorsion de fonds est un véritable prétexte permettant de condamner le journaliste à une peine de prison ferme. Le fait de rencontrer quelqu'un plus d'une fois ne permet pas de prouver l'intention d'extorquer. L'objectif du journaliste était simplement d'attirer l'attention des autorités sur un problème de santé publique, pourtant bien connu en Côte d'Ivoire", s'est étonnée Reporters sans frontières.

"Les règles de base du procès pénal ivoirien n'ont pas été respectées. Le journaliste s'est retrouvé seul à comparaître devant le tribunal correctionnel. Curieusement, l'auteur des propos jugés diffamatoires n'a pas été recherché par la police ni entendu par la justice. Tout porte à croire que ce procès à été instruit à charge contre Traoré Médjandé", a déclaré Reporters sans frontières.

Le journaliste est sorti libre de la salle d'audience, sans qu'aucun mandat d'amener ne soit délivré à son encontre. Son avocat a fait appel. La date de l'audience sera fixée en octobre à la rentrée des vacances judiciaires.