lundi 14 février 2011

DRAME A RADIO ESPOIR


Par Radio Espoir, le 14 février 2011

Au moment où Radio Espoir lance l’opération dénommée « Fondation Nouvelle Vision »
pour consolider ses acquis, elle vient d’être plombée par un drame. Le car de liaison
« Marthe BLOHORN » de Radio Espoir d’une quarantaine de places en partance
pour Daoukro pour des funérailles est parti en fumée le vendredi12 Février 2011
sur l’axe Abidjan Azaguié. Le car a été complètement calciné par les flammes.
Heureusement, nous ne comptons aucune perte en vies humaines. Cependant de nombreux
dégâts matériels sont à signaler.
Dieu nous garde.

vendredi 4 février 2011

Une journaliste assassinée par son visiteur

Par Soir Info, le vendredi 4 février 2O11


Cruel destin que celui d’Adja Diané, née le 17 juin 1979 à Bouaké et rédactrice-éditorialiste à « Ipetrolenews.info », bulletin d’informations qui traite exclusivement de l'actualité sur les hydrocarbures. Hier jeudi 3 février, elle a été assassinée à son domicile, à Marcory. Précisément à « Petit-Barbes », non loin du Collège moderne « La Grâce ». Mais qui a pu commettre un tel crime et pour quel motif? Des interrogations qui ne peuvent, pour l'heure, trouver de réponses. Cependant, revenons sur les faits. Selon les renseignements recueillis sur le lieu du meurtre, Adja Diané qui loue une chambre au domicile du vieux Vangah, depuis mars 2010, part acheter, aux environs de 8h, de la nourriture (placali). C’est chez la vendeuse juste en face de chez elle. Son « petit déjeuner » en main, elle s’enferme dans son local. Et depuis sa chambre, on entend Adja converser avec un visiteur en « malinké ». Et
tout d’un coup, elle pousse un cri et on perçoit parfaitement d’elle, ce bout de phrase : « Il va me tuer ! » Le vieux Vangah assis au salon, sursaute. Croyant que les cris de détresse proviennent de la chambre de l’une de ses filles à lui, il demande à cette dernière ce qui se passe ? Celle-là n’est pas concernée. Cependant, la fille du vieil homme s’oriente vers la chambre d’Adja et frappe à la porte. En vain. Et c’est le visiteur qui une fois sorti de la pièce, répond au propriétaire de la maison qu’Adja est juste malade. Et se tenant à la porte de la cour, il hôte son tee-shirt de couleur noire et essuie des traces de sang sur son cou. Puis, il retourne dans la pièce. Jusque là, personne ne s’en offusque vraiment. On pense que le jeune homme, la vingtaine, est le cadet d’Adja. Adja avec laquelle, il a juste eu une « dispute familiale ». Les instants d’après, on le voit quitter la pièce et s’en
aller tranquillement. Et c’est peu après, aux environs de 9h, qu’Adja, avec la porte entrouverte, est découverte couchée à même le sol. Inerte. Dans une mare de sang. Dès cet instant, le jeune visiteur est le suspect n° 1. Il faut vite le rattraper. On se lance alors à ses trousses. Mais trop tard, il s’est déjà fondu dans la nature. Le commissaire de police du 9ème arrondissement alerté se déporte sur les lieux, avec des collaborateurs. Le constat d'usage révèle que la jeune dame a été tuée de plusieurs coups de couteau, dont les plus fatals sont ceux portés à l’abdomen. D’ailleurs, le gros poignard qui a servi à commettre le crime traînait à même le sol. Tout comme le pantalon ensanglanté de l’assassin, qui s’en est débarrassé. Ce qui laisse croire qu’il devrait certainement être vêtu de deux pantalons au moment du crime. Des agents des pompes funèbres réquisitionnés enlèvent, plus tard, le corps de la
journaliste pour sa conservation à la morgue. Une enquête est ouverte afin de mettre le grappin sur le tueur et élucider l’opinion sur ce crime. Et pour ce faire, nous dit-on, la police est en possession d’importants indices. Signalons qu’informés, le patron de la défunte Adja Diané et ses collègues se sont rendus sur les lieux. La désolation était à son comble. Dans l’entourage, personne ne pouvait se contenir devant ce crime révoltant. Surtout qu’Adja est dépeinte, dans son quartier, comme attachante et sans histoire.

Madeleine TANOU