vendredi 26 février 2010

Bocanda Fm : Une radio locale au coeur du développement



Par www.avenue225.com, 25 février 2010


Bocanda FM est le petit poucet des radios de proximité de la Région du N’zi Comoé. La dernière née n’est pourtant pas complexée face à l’expérimentée Radio La Voix du N’zi (Dimbokro) et la puissante Radio Moronou (Bongouanou). Pourtant malgré ses modestes moyens, elle entend jouer pleinement son rôle qui est celui de soutenir le développement économique local.

« Bonjour à tous et bienvenu sur les antennes de Bocanda FM Tipi DAKOURY au microphone pour votre rendez-vous du 13 – 15, merci d’avoir choisi la fréquence du bonheur« . Celui qui par ces mots salue la population de Bocanda n’est tout autre que le Directeur des Programmes de Bocanda FM Guillaume Dakoury. Il est connu des auditeurs sous le pseudonyme de Tipi. Le jeune Directeur des Programmes de la radio locale et son équipe se sont fixés un objectif principal en prenant les rennes de la station : faire de celle-ci un puissant outil de développement.

La preuve de cet engagement est bien visible par la qualité de leurs productions et surtout un programme dont les priorités sont la santé, l’éducation, la vie communautaire et associative, la jeunesse, la sensibilisation à la culture de la paix et le développement des villages. En plus du français, les informations sont diffusées en Baoulé et en Malinké (les langues locales dominantes) pour toucher un plus grand nombre de personnes. « Bocanda étant un chef lieu de département qui compte un nombre important de villages, il était important pour nous de concevoir un programme qui tient compte des aspirations des populations rurales« , confie DAKOURY.

La radio locale a vite été acceptée par les populations car depuis ses premiers programmes tests jusqu’à ce jour l’audimat n’a jamais cessé de grimper. Les habitants de Bocanda ont enfin une radio faite pour eux et par eux et cela est bien visible au quotidien car la population participe activement aux émissions.

L’aventure radiophonique locale a aussi donné l’opportunité à des jeunes de pouvoir se former aux métiers de la radio et de vivre de leur talent. Les animateurs ont été sélectionnés à la suite d’un recrutement local : technique d’animation et de production, réalisation et mise en onde ont été les priorités de leur formation. Ceux-ci sont devenus des stars locales connues de tous et surtout appréciés des auditeurs.

Essis Kouamé Maire de la commune de Bocanda peut être fier de ses animateurs puisqu’il a fait de la création de la radio locale une priorité dans son programme de gestion de la ville. Il sait qu’une radio est un investissement qu’il faut entretenir et moderniser. Aussi avec son Conseil Municipal il veut mettre à la disposition de la radio les moyens de son bon fonctionnement et permettre aux jeunes qui ont choisi la voie de l’animation d’émerger. Sans bruler les étapes, ni tenir compte de la rudesse du terrain due à la présence de deux autres Radios bien implantées dans la région du N’zi Comoé, la jeune équipe de Bocanda FM entend briller par son travail et ainsi susciter la confiance des opérateurs économiques, des partenaires et surtout des auditeurs.

Suy Kahofi

jeudi 25 février 2010

Radio N'gowa a célébré l'Amour

Par STAR MAGAZINE (N° 0380, page 11) du Mercredi 24 février au Mardi 02 mars 2010


A l'occasion de la fête de la "Saint Valentin", Radio N'gowa de la commune de Koumassi, a organisé le Vendredi 12 février dernier, dans les jardins du CPMME de Koumassi, l'Acte 2 de son rendez-vous annuel de célébration de l'amour dénommé "Livre d'Amour". De nombreux couples ont répondu présents à cette soirée placée sous le Haut Patronage du Maire N'Dohi Raymond et sous le Co-Parrainage de MM. Franck Monney et Issa Nikiéma, tous deux opérateurs économiques de la commune. C'est autour d'un copieux repas bien arrosé que les amoureux ont feuilleté quelques pages de leur histoire d'amour. Ce Diner-Gala a vu la prestation de plusieurs artistes dont Miss Aude et Boklay. Les couples sont repartis heureux avec des souvenirs offerts par les partenaires de la Radio.

mardi 23 février 2010

FRANCE 24 réagit à sa suspension en Côte d’Ivoire

Par Le Patriote, mardi 23 février 2010


À la suite de la coupure de notre antenne en Côte d`Ivoire, la direction de FRANCE 24 communique.
FRANCE 24 a appris ce lundi matin que sa diffusion était suspendue en Côte d`Ivoire.
La direction de FRANCE 24 regrette la décision des autorités ivoiriennes qui ont provisoirement suspendu la diffusion de FRANCE 24 en Côte d’Ivoire.
Elle espère que le CNCA (Conseil national de la communication audiovisuelle), qui se réunit mercredi prochain, reviendra sur cette décision qui lui paraît injustifiée.

Le CNCA suspend France 24

Par le Patriote, mardi 23 février 2010


La Fréquence est brouillée. Depuis hier, la chaîne de télévision "France 24" a été suspendue de diffusion en Côte d’Ivoire par le Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA).

Le mobile évoqué par cet organe de régulation des médias audiovisuels est « le traitement non professionnel de l'information concernant l'actualité politique récente dans le pays». Et cette mesure qui avait été prise depuis le vendredi dernier, est entrée en vigueur hier, le CNCA ayant pris « une mesure conservatoire visant la diffusion de la chaîne, en attendant la délibération du Conseil », a déclaré Franck Anderson Kouassi, Président du CNCA.
Déjà à Paris, la direction de "France 24" a dit « regretter la décision des autorités ivoiriennes et espère que le CNCA qui se réunit ce mercredi reviendra sur cette décision qui lui paraît injustifiée».
La situation politique ivoirienne connaît un fort regain de tensions depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission Electorale Indépendante (CEI) par Laurent Gbagbo le 12 février dernier, après plus d'un mois de crise à la CEI, qui selon l’opposition, a été créée de toutes pièces par le camp du chef de fil des refondateurs qui accuse cette institution de "fraude" sur la liste des votants.
Les médias encore
dans l’œil du cyclone
Répondant à l'appel de leurs leaders à contrer le pouvoir en place, les partis d’opposition regroupés au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) organisent, à travers le pays, des manifestations dont le bilan, non encore exhaustif, fait état de 13 morts dont cinq à Gagnoa- Centre-ouest- dans le fief de M. Gbagbo, le vendredi dernier, à la suite de la répression d'une manifestation par les forces de l'ordre. Quand la situation sociopolitique va mal en Côte d'Ivoire, les médias sont dans l’œil du cyclone du régime Gbagbo. Autrefois, c’était RFI (Radio France internationale) qui subissait les foudres du pouvoir et ses bras séculiers que sont "les Jeunes Patriotes" qui portent atteinte à l’intégrité physique des journalistes et détruisent les locaux qui abritent les rédactions.
Il faut noter que "France 24"qui emploie plusieurs journalistes ivoiriens sur place, joue la carte de la prudence car, tout le monde a en mémoire, comme si c’était encore hier, le meurtre du journaliste de RFI, Jean Hélène, tué à bout portant par un policier du nom de Dago Séry à Abidjan en octobre 2003. Le policier assassin a été condamné à 17 ans de prison. Quelques mois plus tard, c'est le journaliste franco-canadien, Guy-André Kieffer, qui disparaissait, enlevé en plein jour à Abidjan par des hommes armés. Jusqu’à ce jour, le corps du journaliste n’a pas encore été retrouvé. La suspension de "France 24"est un signe de plus de la dégradation actuelle du climat sociopolitique en Côte d'Ivoire. Un signe très inquiétant pour les médias. Et l’on pourrait se demander à qui le tour ?

Jean- Antoine Doudou


jeudi 11 février 2010

Une station de production offerte aux radios

Par Nord Sud, samedi 30 janvier 2010


L’institut Panos vient d’offrir du matériel pour l’aménagement d’une station de production à l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci). Ce don est composé, entre autres, d’une table de mixage 16 pistes, onze casques d’écoute, une mini-chaîne 1600 watts, cinq dictaphones professionnels et deux micro-invités. Après la réception du don qui a eu lieu le 15 janvier au siège de l’Urpci à Adjamé, le Panos a procédé au renforcement des capacités d’une dizaine de directeurs et animateurs. Les participants ont été formés à l’élaboration et à la gestion de projet. Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre du projet radio-école communautaire. Elle vise, selon M. Hyppolite Dossou Yovo, chargé de programme radio à l’institut Panos Afrique de l’Ouest, « à donner des rudiments aux responsables de radios pour qu’ils développent des stratégies favorisant le rayonnement de leurs entreprises. Ceux qui bénéficient de cette séance sont chargés de faire la restitution à la base ». L’institut Panos a son siège à Dakar au Sénégal. Elle œuvre, par l’information et la communication, à la construction d’une culture de la démocratie, la citoyenneté et la paix.

N.D

jeudi 4 février 2010

Le président de l’Unjci a rangé la plume : Le dernier Ebony de Criwa


Par l'Expression, le mercredi 03 février 2010




La famille de la presse ivoirienne est en deuil. Le président de l’Unjci, Criwa Zéli, est décédé hier au petit matin à la polyclinique de l’Indénié à Adjamé. La nouvelle est tombée comme un couperet. Et a plongé la grande famille de la presse dans l’émoi. Le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Criwa Zéli Paulin, a rendu l’âme, hier, au petit matin, à la Polyclinique de l’Indénié au Plateau. Après avoir assuré le transfert de sa dépouille à Ivosep, les membres du conseil de l’union, à la suite d’une concertation, ont décidé de s’en tenir au programme que fixera la famille.On savait le président malade depuis quelque temps, mais personne ne s’attendait à une issue aussi douloureuse. L’on se rappelle sa dernière apparition publique, à la Maison de la presse, le 14 janvier, lors du déjeuner de Nouvel an organisé à l’intention des partenaires de la presse. A l’occasion, il avait appelé les patrons de presse à l’application de la convention collective interprofessionnelle. Plusieurs témoignages concordants affirment que la santé du journaliste, chef du service International au quotidien L’Inter, était vacillante depuis environ un an. Toujours selon ces témoignages, sa famille l’aurait conduit dans un camp de prière pour implorer la clémence de Dieu et venir à bout de ce mal qui le rongeait. Les séances de prières n’ayant pas abouti, le journaliste a été conduit à la Polyclinique de l’Indénié en début de semaine. Durant sa maladie, celui qui a nourri beaucoup d’ambitions pour les journalistes est resté sans donner de ses nouvelles. Ses collègues du groupe Olympe, société éditrice des journaux L’Inter, Soir-Info et Star Magazine, n’ont pu visiter le président Criwa jusqu’à ce qu’il rende hier son dernier soupir. Cette disparition intervient à moins d’un an d’exercice de ses fonctions de président de l’union des journalistes, d’avril 2009 à février 2010. Déjà, dans le monde de la presse, les commentaires vont bon train. Certains affirment que la mort de l’ancien journaliste sportif a une origine mystérieuse. Ils vont plus loin pour soutenir que Criwa a été victime de la jalousie africaine. En tout cas, l’on retiendra du président le courage, la détermination et l’acharnement au travail. Des vertus qu’il avait su inculquer à ses collaborateurs. Longtemps secrétaire général de l’Unjci, avant d’être élu à la tête de l’organisation en avril 2009, Criwa va se donner pour ambition de poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs en mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes. L’opération immobilière qu’il venait de lancer s’inscrivait dans cette vision. Il n’aura eu que le souffle pour l’évoquer. Il part, à 42 ans, laissant une veuve et deux enfants inconsolables. Premier Ebony de la presse écrite et premier Super Ebony de l’ère Criwa Zéli, L’Expression adresse ses condoléances à la famille éplorée.


M’Bah Aboubakar