dimanche 26 avril 2015

Le FSDP lance un appel à projets

Dans le cadre de ses appuis aux entreprises de presse et de communication audiovisuelle et aux organisations professionnelles du secteur des médias, le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (F.S.D.P) lance un appel à projets.

Les dossiers sont reçus du 27 Avril au 29 Mai 2015 au siège du F.S.D.P sis à la RIVIERA-ATTOBAN. Peuvent faire actes de candidatures, les entreprises de presse et de communication audiovisuelle et les organisations professionnelles du secteur des médias répondant aux critères d'éligibilité et aux conditions d'accès. Pour plus d’informations, se rendre sur le site internet du FSDP (www.fsdp.ci) ou écrire à infos@fsdp.ci

mardi 7 avril 2015

Carte d’identité de Journaliste professionnel et de Professionnel de la communication (CIJP) : ouverture d’une session extraordinaire de délivrance


La Commission Paritaire d’Attribution de la Carte d’identité de Journaliste professionnel et de Professionnel de la communication (CIJP) informe l’ensemble des professionnels des médias de l’ouverture d’une session extraordinaire de délivrance de la carte d’identité professionnelle.
Les demandes d’attribution ou de renouvellement sont reçues du Mardi 07 Avril au Vendredi 17 Avril, au Secrétariat Permanent de la Commission, sis au Ministère de la Communication, Cité administrative, Tour C, 17è étage, porte 28, tél : 20.21.29.81.
La durée de validité de la carte délivrée à l’issue de cette session extraordinaire demeure inchangée.
Fait à Abidjan, le 02 Avril 2015
Pour la CIJP et P/O

vendredi 20 février 2015

INTERVIEW / OULAÏ SOULEYMANE (Directeur général des Studios Mozaïk) : « Les animateurs radio en Côte d’Ivoire ne sont pas suffisamment formés »

Réalisée par Patrick Méka           
Source : Le Bélier intrépide (Quotidien) N°039 du jeudi 29 janvier 2015
Photo : www.gbich.com 

Après avoir fait ses preuves à Fréquence 2, Oulaï Souleymane ou ‘’ l’agitateur de consciences ’’, n’est pas un inconnu dans l’arène des producteurs et animateurs radios en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui à la tête d’un studio-école dédié à la formation initiale et continue aux métiers de la radio, en Côte d’Ivoire. Il explique le bien fondé d’une telle structure au bord de la lagune Ebrié.

D’où vous est venue l’idée de mettre sur pieds, les studios Mozaïk ?

C’est une longue histoire, une grande étape dans ma carrière, hélas peu connue en Côte d’Ivoire. Car ici (ndlr : Côte d’Ivoire) on me connait comme étant producteur radio et animateur sur fréquence 2 puisque j’y ai passé dix (10) années. Mais j’ai appris beaucoup plus. Et la somme de toutes ces expériences nous a conduits naturellement vers ce projet. En dix années à la radio, nous avons constatés qu’il n’y avait pas de formation continue alors que les médias changent. La radio qu’on faisait il y a dix ans, n’est plus la même aujourd’hui. Donc la formation doit être permanente. Nous avons aussi vu arriver des jeunes gens qui ont été recrutés à la suite d’un casting de voix. A mon humble avis ce n’est pas suffisant pour avoir un journaliste. Il faut qu’il soit formé. Idem pour un animateur, à moins qu’on recherche un DJ (disc jockey). Il faut aller au-delà. Dans tous les cas c’est un métier. Et il faut être formé pour le pratiquer. Donc nous avons constaté qu’il y avait une grosse lacune au niveau de la formation. Nos jeunes gens dans les radios dites de proximité sont recrutés pour s’entendre parler à la radio. Mais s’écouter parler à la radio n’est pas suffisant pour parler aux auditeurs.

Mais il existe déjà des studios écoles ici qui font de la formation. Qu’est ce qui fait votre particularité ?

On ne vient pas en disant qu’il n’y a rien qui est fait sur le terrain. Mais nous disons qu’il y a une autre proposition et qu’y a un besoin. Certes les écoles existent ici, mais vous ne connaissez pas notre projet. C’est aux ivoiriens qui les ont fréquentés de dire ce qu’ils ont appris. Le projet que nous portons est celui de la formation au métier de la radio avec un focus spécial sur tous les formats du journalisme et à 100 % pratique. Quand on arrive ici, on fait tout de suite de la radio. Nous sommes dotés d’un studio entièrement équipés. L’étudiant qui rentre ici dès la première semaine reçoit un kit de reportage constitué de matériel de haute qualité. A mon époque, on était 50 personnes pour 10 ordinateurs, et on était obligé de faire une liste des programmés. En toute modestie, je ne vois pas une école autant équipée que nous. En plus nous proposons une formation qualifiante et non diplômante. Et la cerise sur le gâteau c’est qu’ici, on paie zéro F CFA. Toutes les classes sociales y sont admises. Bien sûr après un test d’entrée. Ce projet professionnel et social est notre contribution pour le développement de la Côte d’Ivoire.

Et au niveau du rendement des étudiants qui sortent de votre école. Y a-t-il satisfaction …

Oui. Il y a une satisfaction. Nous sommes à la quatrième promotion bientôt et je peux vous dire que nous sommes totalement satisfaits. Des gens qui n’ont jamais attrapés un micro rentrent ici, après 6 mois, quand ils ressortent, ils sont aussi compétitifs que certains qui exercent dans de grandes radios de la place. J’ai une étudiante qui, dernièrement a participé à un reportage de ‘’France 24’’. Vu la qualité des enseignements et le matériel technique en place, nos étudiants qui sortent d’ici sont meilleurs par rapport à la plupart des animateurs que nous écoutons chaque jour, sur les stations de radio. Il y a également des témoignages d’auditeurs qui expriment leur satisfaction par rapport au rendement de nos étudiants. Le tigre ne criant pas sa tigritude chacun est libre de vérifier. Mais nous avons la caution de la HACA (Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle) et du ministère de la Formation professionnelle.

Quel bilan faites-vous, à mi-parcours ?

Nous n’avons pas encore bouclé une année. Il est trop tôt pour le faire mais je dirai que nous nous rendu compte que les jeunes ivoiriens ont beaucoup de talents, il suffit de leur donner une bonne formation qualifiante et professionnelle. Ce que nous faisons au Studio Mozaïk On a beaucoup de demandes de journalistes et étudiants qui veulent se former à notre école. C’est déjà quelque chose de positif pour nous.