mardi 28 septembre 2010

Viabilité des entreprises de presse - Le FSDP garantit les prêts bancaires

Par Le Patriote, le vendredi 24 septembre 2010


Un autre palier. C’est ce que vient de gravir le Fonds de Soutien au développement de la Presse (FSDP). Les projets d’investissement et exceptionnellement certains projets de fonctionnement des entreprises de presse privées et de communication audiovisuelle pourront être financés par des prêts contractés auprès de la Banque Nationale d’Investissement (BNI). Réunie en sa 16ème session ordinaire, le FSDP, en présence du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, qui n’a pas manqué d’inviter les entreprises de presse à considérer les fonds de garantie comme un simple appui. Il a exhorté le Conseil de gestion du F.S.D.P à relever entre autres défis, celui de la bonne gouvernance dans la sélection des dossiers tout en veillant à équité dans le traitement des soumissionnaires: « Les entreprises doivent avoir à l’esprit que le Fonds est un simple appui. Il doit leur permettre de se structurer et, si possible, s’en passer à la longue» a indiqué le ministre Sy Savané Quant à Kébé Yacouba, Président du Conseil de gestion du FSDP, il a situé le cadre de cette session ordinaire qui va plancher sur les dons de l’exercice 2010. Aussi a-t-il salué tous les efforts accomplis par les ministres Sy Savané et Charles Koffi Diby pour que « ce fonds qui constitue l’épine dorsale du FSDP soit opérationnel».

Mme Bernise N’Guessan, Directrice du Fonds, pour sa part, a donné, dans les moindres détails, les conditions définies par le décret 2007-677 du 28 décembre 2007 pour l’éligibilité des entreprises de presse à ce fonds de garantie. Il s’agit, entre autres, de la constitution légale de l’entreprise, de son existence effective sur une durée d’au moins deux ans, ou encore du respect de l’éthique et de la déontologie… « Le Fonds de garantie a une dotation d’un milliard et est logé à la BNI. Le montant maximum garanti est 50 millions de FCFA», a-t-elle précisé. Ensuite, elle a souligné que pour bénéficier d’un prêt bancaire, les soumissionnaires doivent fournir un apport initial de 15 à 20% du montant sollicité. « Chaque soumissionnaire doit avoir au préalable un compte à la BNI. Il est mis en place un comité de surveillance des remboursements comprenant le F.S.DP et la BNI », a-t-elle conclu.

Moussa Kéita

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