samedi 26 juin 2010

Concours national de journalistes en herbe : Voici les noms des lauréats

Par Le Mandat, le 21 juin 2010

La Maison de la Presse a rendu publics les noms des lauréats de la 1ère édition du concours
national de journalistes en herbe, depuis le vendredi 18 juin dernier, au cours d’une
cérémonie organisée pour la circonstance, à Agitel Formation.

Le rideau est tombé sur la 1ère édition du concours national de journalistes en herbe. L’amphithéâtre d’Agitel formation a servi de cadre pour le jury de ce concours pour proclamer les résultats. Au total, sur 27 candidats finalistes (12 de la catégorie senior et 15de la catégorie junior), six (trois de chaque catégorie) ont été retenus comme les plus méritants. Ainsi, pour le prix Nazaire Breka, catégorie junior, les lauréats sont : Yao Kouassi Bérenger, élève en 1ère D au collège Saint Emmanuel de Yopougon, avec 15,60/20 pour son article sur les «Lycées et collèges assiégés par les bars et maquis ». Il est suivi de Vanié Lou Blandine (14, 77/20 points), en Tle D, au lycée Simone Ehivet Gbagbo de Niangon, pour son dossier sur «L’école ivoirienne». Puis vient en 3e position, avec 14/20, Yéboua Félicité, en Tle A, au lycée moderne d’Abengourou, qui a traité du «Recrutement parallèle».

Quant à ceux du prix Pierre Ignace Tressia, catégorie seniors, ils ont pour noms, par ordre de mérite : Diedri Manféi Anderson (15,33 pts) avec son article intitulé “Echec en milieu scolaire”. Il est en 1ère année de géographie à l’université de Cocody; Kouamé Ange Martial (14,50/20), avec «Les difficultés à l’Université de Bouaké, 4 000 étudiants dans la rue». Et Kouamé Kouadio (13,91/20) points, avec «Vih sida». Ils sont respectivement en Deug et licence à l’Université de Bouaké. M. Amoikon, responsable communication et événementiel de Côte d’Ivoire Telecom, sponsor de ce concours, a remis un ordinateur portable à chaque lauréat de chaque catégorie et de nombreux autres lots. Bien avant cela, il s’est adressé aux journalistes en ces termes : « Ne faites pas de ce métier, celui que vous embrassez parce que vous avez échoué quelque part, mais un métier que vous auriez choisi par amour ». Rappelons que la Maison de la Presse avec à sa tête sa directrice, Rasmina Guéi, a initié ce concours pour favoriser l’éclosion des talents dans le domaine journalistique en milieu universitaires et scolaires en Côte d’Ivoire. Il récompense les meilleurs articles ou productions des participants intégrés ou non dans des clubs de littérature, de journalisme ou de communication, au sein des écoles, Grandes écoles et Universités de Côte d’Ivoire.

Adèle Kouadio

mercredi 9 juin 2010

Lauréat du prix CNN - Le GEPCI félicite Alexandre Lebel Ilboudo

Par Le Patriote, le mercredi 09 juin 2010

Il continue de recevoir, les félicitations et autres encouragements des autorités administratives et des organisations professionnelles de la presse. Alexandre Lebel Ilboudo lauréat de la 15ème édition du prix CNN du meilleur journaliste d’Afrique Francophone a reçu hier dans les locaux de votre quotidien préféré les félicitations du Groupement des Editeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI). Les patrons de presse à leur tête Denis Kah Zion sont venus traduire leur encouragement à celui que le président du GEPCI présente comme le héros international de presse ivoirienne « nous sommes venus féliciter notre héros, ce prix est un prix pour toute la Côte d’Ivoire. C’est un honneur pour nous Editeur de presse que nos titres soient jugés par un jury international et glanent, un trophée pour la Côte d’Ivoire. Ce prix n’est pas un prix pour le Patriote, ni un prix pour Alexandre Lebel, mais plutôt, un prix pour toute la Côte d’Ivoire » a dit tout heureux le président du GEPCI. Puis de poursuivre « ….j’avoue que ça m’a fait chaud au cœur. Nous connaissons l’importance du prix, c’est vous dire que ce garçon mérite d’être décoré comme tous ceux qui apportent de grands prix à la Côte d’Ivoire », a insisté le président Denis Kah Zion. Tous heureux de voir les efforts et les mérites de la presse ivoirienne reconnus au niveau international, le premier des patrons de presse de Côte d’Ivoire a rassuré les responsable du quotidien le Patriote « ce prix et le héros de la presse ivoirienne » « Alexandre, je voudrais au nom du Gepci te dire que tu as tous nos encouragements ». Pour sa part, très ravi de l’action du président du GEPCI, le premier responsable du Patriote a salué toutes les actions positives et le noble combat que Denis Kah Zion mène pour sortir les entreprises de presse de la précarité « président, ta présence dans nos locaux me donne l’occasion de te féliciter pour tout le travail que tu abats pour les entreprises de presse, le fonds d’aide, les abattements fiscaux, sont entre autres actions qui méritent d’être saluées », a dit le Directeur de Publication, Coulibaly Soukalo.
Notons que le président du GEPCI avait à ses côtés, le secrétaire exécutif du GEPCI, Nguilissi Moutasse.

MK

Libéralisation de l`espace audiovisuel, formation et sécurité des journalistes : Alassane Ouattara rassure l`Unjci

Par Le Nouveau Réveil, le mercredi 09 juin 2010

Après le président Henri Konan Bédié récemment, le bureau exécutif de l'Unjci a rencontré hier aux II Plateaux, le président du Rdr, le docteur Alassane Dramane Ouattara. Pendant près d'une heure, les deux (02) parties ont échangé sur les préoccupations des journalistes ivoiriens. Notamment, celles concernant la libéralisation de l'espace audiovisuel, la formation et la sécurité des entreprises de presse et des journalistes. Sur ces sujets, la réponse du premier responsable du Rdr, selon le président de l'Unjci Mam Camara, a été des plus réconfortantes. Au niveau de la libéralisation de l'espace audiovisuel, le président de l'Unjci, à la sortie de cette audience, a indiqué ceci. "Le président du Rdr a insisté sur le problème de la libéralisation de la presse au niveau de la radio et de la télévision parce qu'il estime qu'il est temps et il ne trouve pas qu'il y ait des obstacles à ce niveau". Concernant les autres questions, Mam Camara a encore ajouté. "Nous avons besoin d'un cadre formel à la formation, l'Unjci a commencé à former les journalistes mais nous avons besoin d'appui des partis politiques. Nous avons privilégié le problème d'éducation au niveau des militants des partis politiques pour apprendre à respecter les écrits des journalistes pour ne plus qu'on casse les rédactions et blesser les journalistes…Le premier ministre Alassane Ouattara était tout à fait d'accord avec nous. Il a partagé notre vision de nouveauté, de changement au niveau de la presse". Après le Rdr, l'Unjci va également consulter les autres partis politiques.

DJE KM
cathycelio@yahoo.fr

Ex-animateur vedette à Radio Côte d’Ivoire / Emile Konan Fréjus crache du feu - ‘’L’oppression, la débauche, la duplicité et la corruption sont les ta

Par l'Intelligent d'Abidjan, le lundi 07 juin 2010


Journaliste à Radio Côte d’Ivoire depuis plus de trente ans, Emile Konan Fréjus fait partie des animateurs vedettes qui ont rehaussé l’image de marque de la Radio Nationale. Après une formation en journalisme en France en 1982, il animera l’émission matinale « Le Réveil » qui le rend célèbre au-delà des frontières ivoiriennes. Malheureusement avec l’avènement de la Refondation en 2000, « EKF » subit de fortes pressions de la part des nouveaux hommes forts de la radio, avant d’être retiré des antennes du matin. Il se contente désormais de la production de quelques magazines. A quelques années de sa retraite, nous avons rencontré EKF dans sa paisible résidence sise à Cocody-Angré. Dans cette interview exclusive, ‘’l’enfant’’ de Allé-Pkangbassou dans le département de Sakassou, jette un regard rétrospectif sur cet instrument de communication d’Etat qui a fait les beaux jours de la Côte d’Ivoire.
Comment êtes-vous arrivé au métier de journalisme ?
C’est une belle et vielle histoire. Parce que très jeune déjà, en classe de sixième par là, je m’évertuais à écouter les journalistes sportifs de l’époque et à les imiter. C’est de là qu’est née ce que je peux appeler aujourd’hui une vocation. Après la classe de troisième, je suis allé au lycée de Grand Bassam. Là-bas, j’étais le reporter des grands matchs de football de l’Oissu. C’est donc ce qui m’a inspiré et m’a donné l’amour de ce métier. Et en 1974, il y a eu une opportunité qui s’est offerte à moi et je suis entré au studio école de la Rti. Je suis de la promotion de Soro Solo, de Fulgence Kassy, de l’actuel DG de la Rti, Brou Amessan, qui était mon voisin, de feu Jean Baptiste Kacou Bi. Au départ, je voulais être journaliste sportif. Mais Suite de l'article

Après avoir remporté la Prix Cnn : Sy Savané offre un ordinateur à Alexandre Lebel

Par L'expression, le samedi 05 juin 2010

Revenu de Kampala avec le Prix Cnn du meilleur journaliste francophone, Alexandre Lebel du confrère « Le Patriote a été reçu hier par le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané.

Accompagné de plusieurs membres de sa rédaction, dont le directeur de publication, Charles Sanga, le lauréat a reçu les félicitations du ministre de tutelle. « Je vous encourage à continuer sur cette voie et à vous intéresser davantage aux questions sociales », a conseillé le premier responsable de la communication en Côte d’Ivoire. Le lauréat, sous le coup de l’émotion, a dit en retour ses remerciements au ministre qui lui a offert un ordinateur portable. Cap a ensuite été mis sur la rédaction du Patriote en zone 4 où le ministre Hamed Bakayoko a tenu à complimenter « personnellement » le lauréat. « Bravo ! Vous faites honneur à tous vos collègues. Il y a longtemps que nous attendions ce genre de distinction. Nous devons savourer ces moments de bonheur », a déclaré le collaborateur d’ADO, qui a traduit les félicitations de son patron au journaliste.

M’Bah A.

mardi 1 juin 2010

Radio Ecole Communautaire : L’URPCI et l’IPAO présentent les formateurs




Photo : URPCI


L’hôtel Pullman d’Abidjan a abrité, le jeudi 20 mai 2010, la cérémonie de présentation officielle des premiers formateurs de la Radio Ecole Communautaire (REC) de Côte d’Ivoire. Ce fut autour d’un Petit-déjeuner de presse qui a vu la participation de l’Union Européenne (Bailleur de Fonds), du Ministère de la communication et du CNCA, le Conseil National de la Communication Audiovisuelle.

La formation et le rôle des premiers formateurs
Au nombre de dix (10), ils viennent des radios d’Abidjan et de l’intérieur du pays. Deux années durant, ces animateurs (pour certains) et/ou gestionnaires (pour d’autres) de radios privées non commerciales ont été formés par deux formateurs de la REC de Radio Oxy-jeunes de Dakar, Daouda Gueye et Ababacar Sadikh Ly. Les modules enseignés sont : la planification et le développement d’une formation, les techniques et procédés d’ancrage communautaire, l’élaboration et la gestion des projets et la production radiophonique ( les genres radiophoniques et le maniement des équipements techniques ).
Selon Ababacar Sadikh Ly, les nouveaux formateurs de la REC ivoirienne auront à charge de démultiplier les acquis de ladite formation pour qu’il y ait un impact au niveau de chaque radio de proximité de Côte d’Ivoire.
Cette formation est l’une des composantes du projet triennal ‘‘Appui au secteur de la radiodiffusion communautaire en Afrique de l’Ouest : cadre législatif et renforcements des capacités ’’ ; il est financé par l’Union Européenne, avec l’appui technique de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO). L’objectif général du projet, d’après l’IPAO, ‘‘ est de renforcer le pluralisme radiophonique pour une démocratisation de l’information dans les pays en transition en Afrique de l’Ouest ’’ et les objectifs spécifiques : ‘‘ rendre les cadres législatifs nationaux de l’information et de la communication favorables aux radios communautaires, renforcer les capacités des nouveaux radiodiffuseurs communautaires à donner la voix aux marginalisés par des solutions novatrices et durables et renforcer les capacités d’ancrage communautaire des radiodiffuseurs ’’. Cette initiative arrive à temps, car il n’existe en Côte d’Ivoire (pour l’heure), aucune école de formation adaptée aux besoins et attentes spécifiques des radios communautaires.

Un studio pour accompagner le projet

D’une valeur de 8 millions de Francs CFA (près de 13 000 euros), ce studio est équipé en matériels d’enregistrement et de montage audio-numérique (Une table de mixage 16 pistes, des casques, une mini-chaîne, des micros, des dictaphones, etc …). Il a été visité le même jour. Cadre de formation et de renforcement de capacités des agents de la centaine de radios que compte l’URPCI (Union des Radios de Proximité de Côte d’Ivoire), en production radiophonique et montage audio, le studio de la REC qui est installé dans les locaux abritant le siège de l’URPCI va également servir à la production d’émissions, de spots promotionnels, de micro-programmes de l’union, ainsi que des partenaires au développement, à destination des radios de la capitale ivoirienne et surtout celles des autres régions de la Côte d’Ivoire ; une nouvelle bien accueillie par le Secrétaire Général du Conseil National de la Communication Audiovisuelle lors de la cérémonie de remise des diplômes de participation aux bénéficiaires de la formation, le mardi 23 mars dernier. M. Félix Nanihio n’a pas manqué de rappeler l’Article 8 du Décret n°95-714 du 13 septembre 1995 fixant les règles de fonctionnement des radios de proximité. « Si vous avez vos cahiers des charges et que vous savez que les cahiers des charges In Extenso contiennent des dispositions sur la production locale, la production propre et donc ce studio qui vient d’être mis à votre disposition est un évènement qui va vous permettre de respecter un temps soi peu les cahiers des charges, donc je ne peux que me réjouir. Vous avez un niveau de productions propres à faire […] ce qui intéresse les populations, c’est les programmes que vous faites, qui intègrent leurs aspirations, leurs besoins ; si vous êtes loin de ces populations, ce n’est pas sûr que vous puissiez mobiliser des financements nécessaires à votre propre développement » avait-il déclaré.


Sur le même sujet :
http://forum-medias.blogspot.com/2010/03/radios-ecoles-communautaires-oxy-jeunes.html
et aussi http://forum-medias.blogspot.com/2010/05/rec-cote-divoire-la-formation-des.html

Lauréat du Prix CNN : Alexandre Lebel Ilboudo, accueilli triomphalement


Par Le Patriote, mardi 1er juin 2010


Ils étaient tous là. Amis, épouse, collègues et responsables de service pour accueillir, hier, le lauréat de l’édition 2010 du Prix CNN du meilleur journaliste francophone à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. Il est 15 h 00. L’on annonce l’arrivée du vol EA704 d’Ethiopian Airline. Après les contrôles d’usage, l’on voit sortir la silhouette féline et filiforme, du journaliste Alexandre Ilboudo, qui arbore une casquette noire estampillée « CNN ». Au bout du bras, le trophée continental. Sourire au coin, notre collaborateur ne cache pas sa joie de retrouver les siens. S’en suivent les accolades des collègues et amis mais surtout la poignée de main chaude du premier responsable du quotidien Le Patriote, M. Charles Sanga. «Félicitations, c’est une fierté pour nous », lance d’entrée le Directeur de publication de votre quotidien préféré. L’heureux lauréat fait quelques foulées pour se fondre dans les mains de son épouse et de ses trois enfants. «Bravo papa, bravo chéri », clament ces derniers. L’émotion atteint son paroxysme quand le Rédacteur en chef, Koré Emmanuel en rajoute : «Félicitations mon grand, bravo cher collègue ». Durant une quinzaine de minutes, l’élan de solidarité et de ferveur des collègues, amis et responsables de service enveloppe le visage du meilleur journaliste francophone de l’année. «Quand on a le mérite qui est reconnu au niveau international, on manque de mots pour exprimer ce qu’on ressent. Moi, je voudrais dire que je dois ce prix à tout le personnel du Patriote, mais également au fondateur du journal, le ministre Hamed Bakayoko », indique tout heureux Alexandre Lebel Ilboudo. Après un moment d’échanges dans le hall, le lauréat prend place, aux côtés de ses responsables, à bord d’un véhicule. Direction : la rédaction du Patriote, située à Marcory-Biétry, rue du Canal. Là, tout le personnel, informé déjà qu’Alexandre Lebel a atterri quelques instants plus tôt à Abidjan, piaffe d’impatience de le revoir. Quand le cortège s’immobilise devant le portail d’entrée du bâtiment, l’heureux élu est surpris de constater qu’une haie d’honneur a été dressée spécialement pour lui. «Tu es une fierté pour la Côte d’Ivoire et pour Le Patriote », lance un de ses collègues, visiblement ému. A la grande salle de conférence de rédaction, Alexandre Ilboudo remet le prix au DP qui le présenté dans une ambiance de joie à tous ses collaborateurs. Touché par cette marque de sympathie et cet accueil chaleureux, Alexandre Lebel témoigne sa gratitude à ses collègues. « C’est vrai, ça n’a pas été facile », concède t-il, avant d’ajouter que ce prix est celui d’une équipe. De son côté, M. Charles Sanga a promis présenté le prix au ministre Hamed Bakayoko et au Président du RDR, Alassane Dramane Ouattara.

Moussa Keita

PHOTO : Le Patriote

La presse en deuil : Fin de parcours pour Paul Alfred Kadio

Par Frat Mat, mardi 1er juin 2010

On ne reverra plus la forte corpulence de Paul Alfred Kadio. De son vrai nom Kouamé Kadio Paul Alfred, il fait partie de ceux qu’on pourrait appeler «les anciens». La mort l’a arraché le jeudi 27 mai dernier, à l’affection des siens.

Journaliste, rédacteur en chef, ancien directeur de Radio Côte d’Ivoire, il fut, entre autres, président de l’Union des journalistes de la presse de langue française, Ujplf-Afrique (aujourd’hui Upf, avec à sa tête un autre Ivoirien, Alfred Dan Moussa), et président de plusieurs associations. Souffrant depuis cinq bonnes années d’un mal qui a eu raison de lui, il fut également directeur des études et du développement de la Radio diffusion télévision ivoirienne (Rti) et conseiller du directeur général, Brou Amessan. C’est d’ailleurs à ce dernier poste que l’homme a fait valoir ses droits à la retraite, il y a 6 mois.

C’est une figure mythique de la Rti, et du monde de la presse d’ici qui s’en va. Après, entre autres, les regrettés Noël Ebony, Jean-Pierre Ayé, Diégou Bailly, Serges Pacôme Aoulou, Joseph Diomandé, Kanté Boubakar…

Le 27 mai, s’est donc éteinte une voix. Celle qui aura défendu une liberté de la presse dans un contexte spécial, celui du parti unique, et donné au métier ses lettres de noblesse.

Il n’aura pas pu bénéficier du repos du travailleur, après des années consacrées à ce métier de «fou» appelé journalisme. Six mois après, la mort qui «mange» la vie l’attendait. Le rendez-vous dernier. Au moment où s’ouvrent les assises de l’Union de la presse francophone au Maroc.

Lui et bien d’autres ont travaillé, sans relâche, à la faire connaître et vivre.

En attentant le programme des obsèques, la rédaction de Fraternité Matin présente ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt, ainsi qu’à la grande famille de la Rti.

M. C. O.