samedi 30 octobre 2010

Abidjan 1 : bientôt la levée de suspension


Crédit Photo d'illustration : Pierre Martinot / Des Radios pour informer

C’est ce dimanche, 31 octobre 2010, qu’expire la période de suspension des émissions de Radio Abidjan 1. Les programmes de cette station de radiodiffusion privée non commerciale ont été suspendus le 16 octobre dernier par le CNCA (Conseil National de la Communication Audiovisuelle) et ce, pour une période de 15 jours.

Les raisons
Les faits remontent à la journée du 15 octobre 2010, lorsque le CNCA constate la diffusion, sur les antennes de ladite radio, d’un reportage relatif à la campagne présidentielle en Côte d’Ivoire. Sont intervenues dans cet élément de 02 minutes 39 secondes, dit le communiqué de cet organe de régulation, les personnes suivantes :
- M. ZIE Coulibaly pour le compte du candidat BEDIE Konan Aimé Henri;
- M. AMONDJI Pierre pour le compte du candidat GBAGBO Laurent;
- Le candidat OUATTARA Alassane

La décision N°2010-10 du 16 octobre 2010 – du CNCA – portant suspension de Radio Abidjan 1 relève en son Article 2 que ‘‘en agissant comme elle l’a fait, Radio ABIDJAN 1 a violé’’ la décision n°2010-08 du 13 octobre 2010 portant dérogation pour la diffusion des émissions relatives à la campagne électorale par les services de radiodiffusions sonores et télévisions privées non commerciales.


La campagne électorale sur les radios de proximité
Au regard du décret n°95-714 du 13 septembre 1995 fixant les règles de fonctionnement des radios de proximité, de la convention générale pour l’exploitation d’un service public de radiodiffusion et le cahier des charges liant l’Etat de Côte d’Ivoire aux radios privées non commerciales, il est interdit à celles-ci de produire des émissions à caractère politique. Cependant, en raison du rôle important que jouent les radios de proximité dans la cohésion sociale et en vue d’assurer une couverture médiatique réussie de l’élection présidentielle, le CNCA a fait, le 13 octobre dernier, une dérogation leur permettant de prendre une part active à cette autre étape de la sortie de crise en diffusant, en synchrone avec la RTI, les reportages dans les journaux télévisés et radiodiffusés, les magazines d'information, les émissions spéciales conçues et montées par les candidats et l'émission « Face aux électeurs » ( aucune de ces émissions ne peut faire l'objet de rediffusion, ni de commentaire ). Toutefois, cette dérogation indique qu’il leur est notamment interdit :
• de produire ou d’organiser les débats locaux relatifs aux élections sur leurs antennes ;
• de changer le contenu des émissions relayées ;
• de couvrir les activités des candidats.

La dérogation du 13 octobre 2010 a pris en compte la situation des radios émettant dans les zones CNO (Centre, Nord et Ouest), sous contrôle de l’ex-rébellion. En lieu et place de fermer - comme initialement demandé - pendant toute la période de la campagne qui s’est officiellement achevée ce vendredi à minuit, ils ont été priés de se conformer aussi bien aux dispositions de cette dérogation qu’aux règles régissant les radios de proximité (nommées, depuis quelques années, radios privées non commerciales, Cf. Loi 2004 sur la communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire).

vendredi 29 octobre 2010

Un week-end de contes au Goethe Institut d’Abidjan

Crédit photo : Institut Goethe Côte d'Ivoire

Le Dr Massamba Guèye (Professeur d’université et présentateur à la Radio Télévision Sénégalaise ) était, il y a quelques jours, en Côte d'Ivoire. A l'invitation du centre culturel allemand, "La Bouche de l'Afrique" a animé deux importantes activités.


Samba, fils de voleur, petit-fils de menteurs

C’est le titre du principal conte qu’a dit, le vendredi 08 octobre dernier, le conteur venu de Dakar (Sénégal). Devant un beau public réuni sous la paillotte du Goethe Institut, Dr Massamba Guèye n’a pas manqué de mots ni de savoir-faire pour égayer son auditoire. La leçon à tirer de Samba, fils de voleur, petit-fils de menteurs est, selon l’orateur, la nécessité d’un bon héritage familial. Est-ce qu’il faut tout transmettre ? L’enfant doit-il hériter des mauvais caractères de ses parents ? s’interroge t-il dans ledit conte.

Extrait de Samba, fils de voleur, petit-fils de menteurs (2'55'')


Moralité (1'07'')




« Oralité et modes de communication modernes : enjeux et opportunités »

Au lendemain de la soirée de contes, soit le samedi 9 octobre 2010, Dr Massamba Guèye a dit une conférence. Il honorait ainsi l’invitation du club internet dudit institut. Sur le thème de cette conférence, à savoir : « Oralité et modes de communication modernes », le Professeur, écrivain et conteur a fait remarquer qu’il s’agit d’avoir une lecture situationnelle et des prospectives sur la manière dont la télévision, la radio et internet peuvent aider à promouvoir le patrimoine africain, ce savoir pendant longtemps gardé et transmis par l’oralité. En clair, il est question, toujours selon le conférencier, de rendre ce savoir disponible pour tout le monde comme ressource intellectuelle, mais aussi de le sauvegarder par cette démocratisation.

Dr Massamba Guèye (0'53'')



Les retrouvailles avec Binda Ngazolo


La présence à ses côtés du conteur-comédien-metteur en scène camerounais fut une agréable surprise pour Dr Massamba Guèye. Les deux ‘‘amis et frères’’ ont longuement échangé. A noter que Binda Ngazolo séjourne depuis peu à Abidjan, en résidence artistique à la Villa Kaïdin. Au menu de son nouveau séjour en Côte d’Ivoire, des soirées de contes et des spectacles en faveur d’écoliers, d’enfants défavorisés et d'orphelins.

mercredi 27 octobre 2010

L’ONUCI SENSIBILISE LES MEDIAS ET LES RELIGIEUX SUR LE DROIT ET LES ELECTIONS A KORHOGO

www.onuci.org, le 22 oct. 2010

L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire a sensibilisé ce jeudi 21 octobre 2010 à Korhogo, (580 Km au Nord d’Abidjan), des correspondants de presse, représentants des médias et leaders religieux sur le droit et les élections.

Selon Salif Boité, chargé des Droits de l’Homme de l’ONUCI, cette activité de promotion des droits de l’Homme s’inscrivait dans le cadre d’une série de sensibilisations sur le respect des normes internationales et des valeurs des droits de l’Homme en période électorale.

Il s’agit, a-t-il dit, de « sensibiliser les jeunesses des partis politiques, la société civile, les médias, les organisations non gouvernementales, les leaders religieux et les forces de l’ordre au respect des droits de l’Homme pendant les élections. Il s’agit d’impliquer ces acteurs du processus électoral, au respect de ces droits, pour une élection non violente et conforme aux standards internationaux ». Suite de l'article

dimanche 17 octobre 2010

ISTC FM affiche ses ambitions

L'Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC)dispose en son sein d'une radio et ce, depuis un an. ISTC FM émet sur la fréquence 103.8 MHz, dans un rayon pour l'instant pas très étendu.

A la faveur de la 6ème édition des journées du communicateur, le Directeur de l'Institut - M. Silué Jacques - s'est voulu plus clair quant aux missions de cette jeune radio. Invité de la rubrique " L'Évènement " ( sur Radio Côte d'Ivoire ), il a déclaré : << Depuis quelques temps, au-delà de la formation, nous essayons d'étendre nos missions aux prestations de services à travers deux (2) projets majeurs. Nous avons mis au point depuis octobre (2009, Ndlr) une radio non commerciale ; ce qu'on appelle communément les radios de proximité et qui est spécialisée dans la thématique population et développement et plus spécifiquement, cette radio veut être une radio d'information et de formation à l'éducation citoyenne >>

Pour la mise en oeuvre de sa station de radio, l'ISTC a bénéficié de l'appui financier et matériel de l'UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population)


Audio : L'Évènement avec M. Silué Jacques ( une production de Radio Côte d'Ivoire ) 9'49''

jeudi 14 octobre 2010

Agboville : la subvention de la radio ne cesse de chuter

Par www.avenue225.com, le 06 octobre 2010


L’Etat de Côte d’Ivoire a accordé une subvention à la radio locale d’Agboville pour son fonctionnement. Malheureusement depuis quelques années, cette subvention ne fait que dégringoler.

10 septembre 1999. La Radio « la Voix de l’Agnéby » (R.V.A) 95.2 fm d’Agboville (sud de la Côte d’Ivoire) voit le jour sous le mandat du précédent maire SOTCHI Aké M’bo Frédéric. L’objectif de sa création répond aux soucis d’accompagner et de soutenir les initiatives et activités de développement socio-économiques du département. Cette station radio a donc été crée pour accompagner le développement d’Agboville. Pour maintenir en bon état son matériel de fonctionnement, l’Etat de Côte d’Ivoire lui a accordé une subvention de 12 millions de francs CFA.

Mais depuis l’année 2001, la subvention ne fait que diminuée. De 12 millions en 1999, la subvention de la R.V.A. est passée à 3 millions après le conseil municipal du jeudi 30 septembre dernier. Des voix s’élèvent pour indexer le maire Tetchi Claude, la station étant sous sa tutelle. Chose étrange, c’est que depuis que la subvention de la radio a été accordée, rien n’a été ajouté ni remplacé. La subvention devrait donc rester stable, mais rien de tel.


Wenceslas Achy AKON, Agboville

RTI / Bilan de l’exercice 2008-2010 - Du nouveau matériel et des travaux d’extension enregistrés

Par l'Intelligent d'Abidjan, le mardi 12 octobre 2010

Les responsables de la Rti (Radiodiffusion télévision ivoirienne) ont procédé, le lundi 11 octobre 2010, à la salle de conférence Ben Soumahoro, à la double cérémonie de présentation du bilan de la gestion de l’entreprise et du plan d’aménagement et des travaux d’extension du bâtiment administratif. Par le truchement d’une visite guidée, la direction générale de la RTI a rendu témoignage de ses réalisations. A savoir la salle multimédia qui dispose d’un important équipement (caméras de production, tables de montage, matériels de transmission, des moniteurs et des magnétophones) et une salle de diffusion numérique et automatique. Représentant le ministre Ibrahim Sy Savané, Léandre Anouma Kanié, a rappelé la mission prépondérante de la Maison Bleue de Cocody, qui est de demeurer au service de tous les citoyens. Puisque, précise l’émissaire du Ministère de la communication, « le gouvernement ivoirien fait beaucoup pour que la Rti puisse avoir les moyens de fonctionner correctement. Bien qu’elle soit une société commerciale à part entière, (…) elle tire bénéfice de la redevance audiovisuelle ». A en croire M. Guié Honoré, Pca de la Rti, des mesures d’assainissement ont été prises depuis ces trois dernières années. Notamment la bonne gouvernance, la mise en place de nouveaux textes régissant la Rti conformément à la loi relative à la communication audiovisuelle et à la mise sur pied d’un nouvel organigramme axé sur les fonctions essentielles de la Rti. Aussi dira-t-il des mesures de redressement touchant la gestion des carrières et la formation sont à l’étude ainsi que la modernisation de l’outil de production, le matériel roulant (une quarantaine de véhicules acquis) et une légère croissance financière observée. M. Guié Honoré a, par ailleurs, reconnu que des efforts substantiels restent encore à faire. Pour les prochaines reformes, le Pca de la Rti a ouvert des chantiers. Il cite la maîtrise du cadre juridique et les procédures d’une gestion moderne (profil de carrière, fiches de postes, manuel, etc), le passage de la télévision nationale à l’ère du numérique et le développement du groupe Rti dans la perspective de la concurrence. Le Dg Brou Amessan Pierre Israël, a, quant à lui, réitéré la volonté de ses collaborateurs à jouer, avec responsabilité, le rôle qui est le leur en garantissant un accès équitable et égalitaire dans le traitement de tous les candidats.

Krou Patrick

lundi 11 octobre 2010

URPCI : Karamoko Bamba réelu pour un nouveau mandat

Photo : Site internet AMARC-Afrique

Les membres de l'Union des Radios de Proximité de Côte d'Ivoire ( URPCI ) ont tenu samedi dernier, à Abidjan, leur Assemblée Générale Ordinaire. Le Président sortant, Karamoko Bamba - par ailleurs Directeur de Radio Djély FM de Mankono et Trésorier de la section Afrique de l'Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires (AMARC) - a été reconduit à la tête de ladite union pour un nouveau mandat de 3 ans. Il a été plébiscité par la quasi-totalité des 78 responsables de Radios présents à cette Assemblée.

La Rti en deuil : Daniel Compaoré n'est plus

Par Frat Mat N°13776, Le Samedi 9 - Dimanche 10 octobre 2010

On n'entendra plus en live la voix de Daniel Compaoré à travers les ondes de Radio Côte d'Ivoire. Le journaliste sportif n'a pu surmonter une insuffisance rénale qui l'a malheureusement emporté hier matin (Ndlr Vendredi), au centre de dialyse du Chu de Cocody, à l'âge de 59 ans. Alors qu'il s'y était rendu dans le cadre des soins hebdomadaires qu'il reçoit depuis 6 ans. Journaliste à la Radio Côte d'Ivoire depuis 1974, Daniel Compaoré laisse une femme et quatre enfants. << Il souffrait depuis longtemps ... C'est une grosse perte pour nous. J'ai commencé la radio avec lui >>, lâche Jean Claude Bayala, reporter à ladite Radio. << C'est une nouvelle qui nous attriste. Je peux dire qu'il a guidé mes pas lorsque je rentrais à la Radio, au début des années 90. Il était très souffrant depuis quelques temps.>>, soutient Idris Konaté, chef du service des sports de la même Radio.
Né en 1951, Daniel Compaoré a fait toutes ses classes à Radio Côte d'Ivoire et a bourlingué sur plusieurs stades d'Afrique pour les besoins du métier. Mais tout s'est arrêté hier (Ndlr Vendredi) alors qu'il espérait reprendre le micro.
Comme si un malheur ne pouvait arriver seul, la direction commerciale de la Rti vient de perdre son chef de service. Mme Brime Blanche Colombe s'en est allée dans le silence du souffle qui s'échappe.

ADAM KHALIL

jeudi 7 octobre 2010

L’ONUCI initie une journée d’échanges sur le rôle des radios de proximité en période électorale

Par l'ONUCI, le 06 octobre 2010


Yamoussoukro, 6 Octobre 2010….Le Représentant spécial adjoint principal du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Abou Moussa, a insisté mercredi 6 octobre à Yamoussoukro, (245 km d’Abidjan), sur le rôle crucial des médias dans le processus électoral.

A l’ouverture d’une rencontre d’échanges et d’information avec les Concessionnaires sur le Rôle des Radios privées non commerciales en période électorale, organisée par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), M Moussa a rappelé que les médias étaient un des critères de la certification du processus électoral, confiée au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire par le Conseil de sécurité. Suite


Entretien avec M. Hamadoun Touré (Porte-parole de l'ONUCI), sur le rôle des radios de proximité, à la faveur d'un séminaire de formation des animateurs de radios de proximité de Côte d’Ivoire sur la cohésion sociale et la promotion de la culture de la paix, du 20 au 24 avril 2009 à Abengourou)

mercredi 6 octobre 2010

Radios et télévisions des Zones CNO pendant la période électorale : véritable dialogue de sourds

Les instructions du Premier Ministre Guillaume Soro, au sujet de l'interdiction pour les organes de presse (radios et télés) non autorisées d'émettre pendant toute la campagne électorale et permettre à la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne) de ''mettre les populations au même niveau d'information'' semblent ne pas avoir été bien perçues.

Pour rappel, cette décision fait suite à la rencontre entre le Premier Ministre, l'autorité de régulation du secteur des médias audiovisuels et les Directeurs des médias d'État, vendredi dernier. «J'ai parlé avec les Forces Nouvelles [….] les radios dans ces zones, les télévisions qui ont commencé à fonctionner doivent s'inscrire dans la logique de cette recommandation qui veut que ce soit la télévision nationale qui couvre l'ensemble du territoire. Que les télévisions qui ont vécues de fait dans cette période laissent la place à la télévision nationale ; M. Le Colonel-Major Bamba Sinima, vous donnerez ces instructions à tout le monde et chacun est tenu de s'y conformer. Celui qui ne le fait pas, sera sanctionné » a déclaré entre autres Guillaume Soro.

Les Forces Nouvelles de leur côté, disent attendre les responsables de la RTI, le Ministère de la communication et le CNCA (Conseil National de la Communication Audiovisuelle) pour échanger sur l'application de cette décision. Au sortir d'une réunion, ce mardi, il a été arrêté que les radios et télévisions des Zones CNO -Centre, Nord et Ouest- (Une trentaine de radios et près de six télévisions, dixit le Colonel-Major Bamba Sinima, dans une interview accordée au quotidien Nord-Sud) cessent de faire de l'information, mais continuent les autres programmes.

Le CNCA demeure sur sa position ; '' Les antennes non autorisées doivent fermer ''. Pour Franck Anderson Kouassi, Président du CNCA (cité par Fraternité Matin), l'exécution de cette décision devait être l'un des symboles de la réunification du pays.

Signalons que cette situation intervient pendant que de nombreux responsables de radios privées non commerciales du pays sont réunis à Yamoussoukro, à la faveur d'un atelier sur le rôle des radios de proximité pour des élections apaisées, à l'invitation du Bureau de l'information de l'ONUCI. Aussi, l'URPCI (Union des Radios de Proximité de Côte d'Ivoire) organise, dans quelques jours, son assemblée générale ordinaire.

mardi 5 octobre 2010

Col-maj Bamba Sinima, FN, à propos de la zone Cno : “Les radios et les télévisions vont continuer à émettre”

Par Mord-Sud, le lundi 04 octobre 2010 Suite à la décision du Premier ministre de fermer les télévisions et radios des zones Centre-Nord-Ouest, le Col-maj des Forces nouvelles, Bamba Sinima donne des précisions. Le Premier ministre vous a chargé de mettre en œuvre les décisions relatives à la couverture de l’ensemble du territoire par la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Quand est-ce que ces décisions vont-elles entrer en vigueur ? Sur le sujet, la réaction de Karim Ouattara, Secrétaire Général du MCR (Mouvement pour la Conscience Républicaine), une organisation de la société civile ; Extrait de l'émission La Semaine en revue de ONUCI FM, le samedi 02 octobre 2010

lundi 4 octobre 2010

Paris remet à Abidjan ses archives audiovisuelles d`avant l`indépendance

Par AFP, le jeudi 30 septembre 2010 ABIDJAN - La France a remis à son ex-colonie de la Côte d`Ivoire, les archives audiovisuelles et radiophoniques du pays datant de la période qui a précédé l`indépendance dont le cinquantenaire a été célébré le 7 août dernier, a constaté une journaliste de l`AFP. L`ambassadeur de France à Abidjan Jean-Marc Simon et le ministre ivoirien de la Communication Ibrahim Sy Savané ont signé mercredi soir une convention de restitution par l`Institut national d`audiovisuel (Ina) de France de 85 documents radio et d`extraits filmés. "Ces archives couvrent la période antérieure à l`indépendance" de la Côte d`Ivoire et représentent une "période de mémoire partagée" entre ce pays et la France, a déclaré M. Simon, au cours d`une cérémonie. Ces documents seront gardés par l`Etablissement public de conservation des archives, en création, a expliqué M. Savané, soulignant le "rôle important que jouent les archives audiovisuelles pour la restitution de notre histoire". Des extraits de ces archives relatant la tournée du Général De Gaulle en Afrique noire et des interviews de Félix Houphouët-Boigny alors ministre d`Etat français qui devint le premier président de la Côte d`Ivoire indépendante (1960-1993), ont été projetés.