jeudi 5 août 2010

Commission paritaire - Un bilan positif … sans grand moyen

Par L'intelligent d'Abidjan, le mercredi 4 août 2010


La CIPJ (Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de Professionnel de la communication) a animé, le mardi 03 août 2010, une conférence de presse à son siège au 17ème étage de la Tour C au Plateau. Au menu des débats : bilan de fin de mandat d’exercice.

Selon la présidente de la CIJP, Laurence Sautier, ladite commission a réalisé des exploits en dépit des maigres moyens qui lui sont alloués. « Notre budget est ridicule eu égard aux missions qui nous ont été assignée. C’est certainement la raison pour laquelle certaines structures ont vite fait de nous mettre sous tutelle. Nous espérons que le prochain bureau aura sa totale indépendance. Pour l’exercice 2010, sur 40 millions attendus comme budget de fonctionnement seulement 14 millions de francs CFA ont été octroyés par le ministère de la Communication », a-t-elle déploré. Avant de se féliciter des acquis obtenus par les commissaires, à savoir : la reconnaissance de la carte par des institutions nationales et internationales comme l’ambassade de France et toutes celles de l’Union Européenne avec des conditions d’obtention du visa, la matérialisation de critères d’admission au Cnp et au Cnca, et la réduction allant jusqu’à 20% dans les grandes surfaces de la place. La commission paritaire a aussi relevé le manque d’engouement constaté du côté des professionnels des média évoluant dans les secteurs de l’Audiovisuel et des radios de proximité. Par ailleurs, elle a reconnu que son talon d’Achille restait le manque de communication, d’où son impossibilité à accomplir les missions d’information et de sensibilisation. S’agissant de la problématique des titulaires des Bts (Brevet de technicien supérieur), la commission a indiqué qu’elle était face à un véritable dilemme. Devrait-elle au nom de toute la corporation boycotter l’application de la convention collective ? Que nenni ! Dans la mesure où en ce temps-là ne ce serait-ce que 14 demandeurs étaient frappés par ladite convention. « La qualité de ce travail dépend également de l’aménagement du cadre juridique qui devra accorder l’autonomie juridique et financière à la commission paritaire », a conclu la présidente du CIJP, Laurence Sautier
KDM

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