jeudi 12 août 2010

Les programmes des radios de la RTI de plus en plus méconnus

Les émissions de Fréquence 2 et de Radio Côte d’Ivoire, les deux stations radio de la RTI ( Radiodiffusion Télévision Ivoirienne ) sont assez méconnues des auditeurs, du reste les intitulés, les jours de diffusion et les noms des animateurs ou présentateurs. La preuve : il n’y a eu aucun gagnant, sur la dizaine de particicpants, au jeu de la matinale de ce jeudi 12 août ( sur l’ensemble du réseau – les deux chaînes symchronisent les matins jusqu’à 8h - ). Le jeu en question était consacré aujourd’hui aux programmes de la ‘‘ FM leader ’’ et de la chaîne nationale de Radio Côte d’Ivoire. Les questions avaient trait, entre autres, aux magazines, rubriques de certaines productions, animateurs et bien d’autres.

Depuis l’avènement d’autres types de radios dans le paysage radiophonique du pays ( les radios privées non commerciales – anciennement connues sous le vocable de radios de proximité - , les radios confessionnelles, les chaînes commerciales et Oncuci Fm, porte-voix de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire ), les deux radios publiques ont perdu le monopole de l’écoute. Le manque d’entretien des installations techniques, dans certaines régions et les nombreux cas de pillages ou de destructions dans celles sous contrôle de la rébellion sont venus empirer les difficultés d'émission et de réception. L’envol de nombre de jeunes animateurs talentueux pour d’autres cieux qualifiés de plus ‘‘ réluisants ’’ et le départ à la retraite des ‘‘ dynosaures ’’ du micro sont également pour quelque chose, car ces derniers attiraient, de par la grande qualité de leurs productions, de nombreux auditeurs et admirateurs.

3 commentaires:

  1. Je suis d'acord avec toi en partie quand tu dis que la crise a eu un impact mais je m'oppose à la conclusion hative que tu tires sur la base d'un jeu qui n'a pas enrégistré de gagnant. Il faudra mener une réflexion plus poussée et des études adéquates.

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  2. Bonjour cher DEMSY JORDAN,

    Bien avant, je voudrais bien m'excuser d'avoir garder ce silence, quoique le principe d'un blog ne soit pas toujours de réagir à la réaction d'un internaute qui visite votre blog. Je suis vraiment beaucoup occupé ces derniers temps. Cela dit, merci de votre contribution aux échanges sur cette plateforme que je souhaite d'ailleurs plus animée.

    Je respecte votre point de vue, même si je n'y adhère pas. Tu (merci de m'autoriser à te tutoyer) dis être "d'accord avec moi en partie quand je dis que la crise a eu un impact", toutefois tu t'opposes à la conclusion hâtive que je tire sur la base d'un jeu qui n'a pas enregistré de gagnant. Tu me demandes aussi de mener une réflexion plus poussée et des études adéquates.

    Conclusion hâtive tu dis ?
    Si je m'en tiens au titre de mon article, à savoir : " Les programmes des radios de la RTI sont de plus en plus méconnus ", on ne saurait parler de conclusion hâtive. En effet, il s'agit ici d'un constat. Quelle conclusion puis-je tirer lorsqu'une radio, de surcroît nationale, initie un jeu - pas sur la culture générale ou un quelconque produit en promotion, mais sur ses propres programmes et à l'intention de ses auditeurs - ?
    Je pense bien que ma conclusion (sûrement loin d'être la meilleure) n'est pas si fausse. Je ne comprends pas pour ma part pourquoi tu choisis le seul fait de la crise pour être d'avis avec cette réflexion. Que penses-tu donc des autres éléments de mon analyse ?
    Pour rappel, j'ai également évoqué comme raison de cette situation : le départ à la retraite des "dinosaures", le départ de nombreux talents vers d'autres structures concurrentes, le manque d'entretien des installations, même dans certaines zones sous contrôle de l'Etat...

    Je n'ai pas écrit cet article pour faire plaisir à qui que ce soit, encore moins à mes amis à la RTI ( ils sont d'ailleurs nombreux et talentueux ) ; je salue de passage mon grand-frère.

    Comme tu as souhaité " une réflexion plus poussée ", je dois dire pour aller un peu plus loin que les mots copinage, parti pris, manque de rigueur à la RTI sont sur les lèvres de nombreux observateurs du paysage audiovisuel et des consommateurs en Côte d'Ivoire. Voici à juste titre trois (3) hypertextes qui vont certainement te convaincre :

    1) http://www.facebook.com/home.php?#!/video/video.php?v=1494029630816


    2) http://forum-medias.blogspot.com/2010/06/ex-animateur-vedette-radio-cote-divoire_08.html


    3) http://www.mediafrica.net/News_Popup.php?Id=2507


    Comme tu peux le constater, même des agents de la " maison bleue " seront d'accord avec le contenue de l'article que j'ai publié.

    Quant aux études adéquates dont tu parles, c'est à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) d'initier ses études d'audience (soit par ses services en charge des programmes, soit par une structure spécialisée en sondage) ; nous serons heureux d'en parler sur notre blog. Pour ta propre gouverne, Radio Jam (www.radiojam.ci) est "la radio N°1 en Côte d'Ivoire", du reste si je m'en tiens à son taux d'audience cumulée veille estimé à 22,0 % ( Source : Planète jeunes N°107-Mai 2010, page 39 ). Nous serions toutefois ravis d'avoir des données plus récentes ; avis donc aux internautes qui en ont une idée.
    Malgré cela, ladite radio n'a cessé de faire son auto-promotion, même sur les écrans de la RTI...

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  3. Puisque nous sommes dans la série des commentaires, je dois dire qu'il y a encore des émissions qui tiennent la route sur Radio Côte d'Ivoire, Fréquence 2 et les deux chaînes de la télévision ivoirienne, car encore beaucoup suivies ( je parle de quelques rares émissions ) ; c'est l'exemple de " Toukpè " ( l'émission de promotion des alliances inter-ethniques pour le retour de la paix dans notre pays, diffusée chaque dimanche, de 08h à 10h ). Mes félicitations et encouragements à Juliette Anzian, Mister Dioum et tous les autres membres de " la bande joyeuse ". Mon profond respect pour Mireille Akédié, Awa Ehoura, Jérôme Koffi Abolin, Pascal Brou Aka, Rash N'guessan Kouassi, Lanciné Fofana, Jérémie Ahouré, Flora Ballo, Emmanuel Goré Bi Ta, Didier Bléou, Koné Siriki Sil, Martin Falé Lago, Albertine Tohan, Brice Kouassi, Claude Franck About, Victor Nadjé, Mian Nestor, Serge Whilly, Jean-Claude Bayala, Laurence Sautier, Paul Philippe et tous ceux que j'admire pour leur sens élevé de professionnalisme aussi bien derrière la " baie-vitrée ", devant ou derrière les caméras, dans l'administration de la RTI que dans les centres émetteurs.

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